Jenna-Antonella COMPAN
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06 24 00 90 94Jenna-Antonella COMPAN
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06 24 00 90 94Découvrez en plus sur les réflexes archaïques
Il y a une dizaine d’années, les neurosciences ont permis de comprendre comment le système nerveux et le développement psychomoteur se mettaient en place dès la conception pour être en partie fonctionnels à la naissance : la nature nous a doté d’un programme inné de développement : les réflexes primitifs encore appelé réflexes archaïques.
Ces réflexes permettent initialement la survie pendant la vie fœtale (milieu aquatique et a-‐gravitaire) puis l’adaptation à un milieu différent (aérien et soumis à la gravité) à la naissance. Ils conditionnent aussi la mise en fonction des yeux et de la langue qui sont pour le nourrisson les deux sources principales du développement psychomoteur : les yeux pour la découverte de l’environnement, la langue pour ses fonctions d’alimentation et de communication. C’est aussi à partir de ces réflexes archaïques que vont se développer nos capacités émotionnelles, motrices et cognitives, en attendant la maturité du cerveau.
Le cerveau prendra alors les commandes : les mouvements réflexes, involontaires, stéréotypés seront remplacés par des mouvements volontaires, orientés vers un but. Les réflexes archaïques ayant assuré leurs fonctions se mettent en sommeil. Ils sont donc notre équipement neurologique de base.
Si pour une raison quelconque, ces réflexes n’apparaissent pas ou sont perturbés dans leurs fonctions ou encore ne disparaissent pas une fois leur rôle accompli, ils peuvent être à l’origine de perturbations touchant l’un ou plusieurs de nos trois pôles : émotionnel, moteur ou cognitif avec pour conséquences l’apparition de troubles de l’apprentissage, dyslexie, hyperactivité, dysperception, fatigue, difficultés scolaires, dyslexie, dyspraxie, troubles attentionnels, difficultés de mémorisation de concentration, agitations, peurs, angoisses, phobies, cauchemars, troubles de la posture, maladresse, manque d’aptitude aux activités sportives, infections à répétitions (problèmes ORL chroniques : sinusite, rhinopharyngite, otite)…
Près de 70 réflexes primitifs ont été mis en évidence. Ils apparaissent pour la plupart pendant la vie fœtale et selon une chronologie précise. Nous connaissons désormais le rôle de chacun mais surtout, nous pouvons en faire le diagnostic et le traitement.
Dès notre conception, nous sommes dotés d’un programme de développement neuro‐sensori‐moteur appelé Réflexe Archaïque, pour nous adapter à l’environnement en développant nos capacités motrices, sensorielles, cognitives et émotionnelles.
Un réflexe est une réaction motrice stéréotypée, rapide, et involontaire, en réponse à une stimulation déterminée. Lorsque l’enfant vient au monde, il ne dispose pour vivre que d’un répertoire limité de mouvements instinctifs, nommés réflexes archaïques ou primitifs.
Chaque réflexe développe :
Le rôle de nos réflexes :
En cas de problème dans notre développement, ces réflexes primitifs peuvent se mettre à dysfonctionner de différentes manières : Ils peuvent devenir hyper‐actifs / hypo‐actifs / a‐réflexifs (en cas de lésion cérébrale). Le RA va être persistant au lieu de s’inhiber et empêcher la bonne mise en place de compétences au niveau corporel, émotionnel, relationnel ou encore cognitif.
Il existe 3 périodes clés+
Même si la période de la naissance et de la petite enfance ont permis un apprentissage optimal, et une bonne intégration des RA, de part la motricité libre, et une sécurité affective ; le déroulement de notre vie peut faire réapparaître nos RA. Ce n’est pas tout ou rien, j’ai acquis et c’est intégré à vie. En effet dès que l’on va être en situation de stress les réflexes primitifs peuvent réapparaître. Donc des traumatismes de la petite enfance tels qu’un décès de personnes proches, les séparations suite à des hospitalisations, les maladies, les interventions chirurgicales, les difficultés d’alimentation, les vaccinations pour certains, les traitements médicamenteux, des événements scolaires… vont pourvoir également perturber/retarder l’intégration des RA, ou bien en réactiver certains précédemment correctement intégrés.
Les causes de désintégration chez l’enfant, l’adulte, ou les personnes âgées sont dues au :
Un réflexe peut être intégré partiellement ou de façon asymétrique. Ce n’est pas la loi du tout ou rien, c’est-à-dire 100% ou 0% d’intégration. Il appartient au thérapeute d’évaluer le pourcentage d’intégration en fonction des signes cliniques et des tests afin de pouvoir suivre l’évolution au fur et à mesure du traitement.
Certains réflexes sont par nature bilatéraux, par exemple les réflexes des mains ou des pieds mais aussi le réflexe tonique asymétrique du cou, le réflexe de Galant… L’intégration peut être réalisée de façon asymétrique, plus d’un côté que de l’autre.
Lorsqu’un RA est intégré de façon asymétrique, il peut entraîner une asymétrie tonique posturale qui ne pourra pas être traitée par les traitements posturaux classiques. Il s’agit en particulier du réflexe tonique asymétrique du cou, du réflexe de Galant et du réflexe de Babinski. Ils peuvent être responsables de l’apparition d’une vraie jambe courte et sont à minima des facteurs d’aggravation d’une scoliose. De plus une mauvaise intégration des réflexes qui codent l’oculomotricité peut entrainer un défaut de convergence qui ne pourra pas être traité par les traitements habituels qu’ils s’agissent d’orthoptie ou de prismes posturaux.
Chez le bébé+
Chez l'enfant+
Chez l’adulte+
a. D’après l’enseignement de Sally Goggard Blythe : « le grand livre des réflexes : l’impact des réflexes primitifs et posturaux sur l’apprentissage et le comportement »
b. D’après l’IFOP : « traitement des troubles de l’apprentissage par les réflexes archaïques », Héléna Lauret, Manon Astruc, Dr Pascal Velu
c. D’après le cursus de formation d’IMP de Paul Langdon
d. D’après les ouvrages d’Arc en Flex de Bénédicte Cazals